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l'introspection

le 6ème élément

Partant du principe que l'être (déjà) complet que Nous Sommes n'est pas uniquement un corps "de matière", il semble logique de prendre également soin de notre corps invisible. L'Introspection est un outil qui permet de faire le "lien" entre nos différents corps afin qu'ils se réunissent et favorise le retour à l'Unité originelle.

"Introspection" signifie "regarder à l'intérieur". Il s'agit par cet outil d'aller à la rencontre de Soi par l'observation du "non-soi", en remontant directement à la Source de la projection. Entendons ici par "non-soi" le "moi" projeté, qui est  Ce que je pense être et non Ce que je Suis vraiment. 

L'observation de la pensée est un outil qui permet de "débusquer" les croyances que l'on garde à propos de Soi, en les faisant passer de l'Inconscient au Conscient, rien qu'en les observant, sans jugement, et sans chercher à comprendre. De la même façon qu'on regarderait un oiseau qui passe dans le ciel, sans chercher à comprendre pourquoi il est là, comment il fait pour voler et pourquoi ses plumes sont de telle et telle couleur. Juste regarder, laisser passer, sans s'impliquer.

Une croyance qui devient connue n'est donc plus une croyance puisqu'elle  est vue comme telle. C'est juste une pensée crue vraie. Mais une fois qu'il est vu que c'était faux, la pensée et son contenu disparaît. C'est tout. 

 

C'est un peu comme une ombre qui une fois éclairée disparaît. Observer les pensées sans se laisser embarquer par ce qu'elles racontent, c'est comme braquer un projecteur sur quelque chose qui "pourrait être" dans l'obscurité. Mais ce n'est qu'une impression et en réalité, il n'y a rien de "vraiment vrai", "ça semble être", c'est tout. Tout ce que l'on croit être n'est en fait qu'une "impression". Dans cette image l'ombre est un effet "d'optique" , donc illusoire, créé par la lumière même du projecteur. En réalité, ombre et lumière ne sont pas séparés, ils sont la même chose, sous forme de contraires, l'un ne va pas sans l'autre.

Mon invitation est d'aller, pour un temps, dans le sens contraire à ce que nous sommes conditionnés de faire depuis toujours, à savoir porter l'attention aux mouvements extérieurs, en sautant de branche en branche, sans jamais s'autoriser un moment  de répit, un temps pour Soi.  

Ces temps de "pause" sont communément appelés "temps de Méditation". Personnellement je n'utilise pas ce terme car dans la pensée collective, il est très rattaché au concept selon lequel il s'agirait d'une pratique réservée "aux gens spirituels", en tout cas à une certaine catégorie de personnes, bien que l'ouverture d'esprit à ce sujet soit de plus en plus visible. Si je me permets de le souligner, c'est parce que moi-même par le passé j'ai pu voir que j'avais ce genre de croyances et cela suffisait à ne pas y voir un quelconque intérêt. Dans mon langage, je parle donc plutôt de "temps pour Soi".

S'autoriser un temps pour Soi (ou de méditation) n'implique pas de posture  ni de mise en scène particulière et vous pouvez d'ores et déjà lâcher toutes les images qui se rattachent à cela et qui impliqueraient celle d'un bouddha en position du Lotus, des bougies et une musique Zen, la nécessité d'aller dans un endroit reculé du monde, de s'habiller avec une robe orange, d'adopter une attitude particulière, ou tout autre pensée à connotation pseudo-spirituelle. A la base Il est tout à fait possible de "méditer" à chaque instant qui se présente, où que vous soyez, quoique vous fassiez, car méditer, c'est en quelque sorte ramener l'attention vers l'intérieur, quelque soient les mouvements extérieurs. Je précise que je n'ai absolument rien contre "le folklore" qui entoure parfois cette pratique dépendamment de certaines cultures, c'est d'ailleurs en général un très joli décor, mais je souhaite surtout mettre à l'aise ceux qui ne sentent pas de "résonnance" particulière avec ces images, car comme pour tout, ce n'est pas la forme qui importe mais Le Fond.

La méditation de la mer
Statue de Bouddha
Zen

Evidemment, pour celui ou celle à qui cela semble étranger, ou qui en tout cas n'est pas familier avec la notion "d'introspection", il est plus facile dans un premier temps de s'isoler des bruits environnants, de se mettre en "recul" de l'agitation apparente. Au départ, choisissez un endroit où vous savez que rien ni personne ne viendra vous déranger, au moins pour 10 ou 15 minutes.

 

Il n'y a pas de "méthode" particulière que je puisse vous donner, car ces "temps pour Soi", selon moi, sont justement faits pour "lâcher" toute envie de contrôle sur quoique ce soit.  Lâchez l'idée qu'il y a une façon de faire particulière, comme ça vous lâcherez en même temps qu'il soit possible de "mal faire". Ce sont des temps où il n'y a RIEN à faire, rien à croire, juste être, avec ce qui est là.

Dans les premiers temps, peut-être qu'au bout de 2 minutes, voir même 30 secondes, vous sentirez un malaise et une agitation, ce qui est bien normal, car le mental, lorsqu'il n'a jamais été habitué à cela, ne supporte pas d'être "au repos" ou même d'être "observé". Les pensées risquent alors d'être encore plus agitées, et le corps physique avec. Il se peut que vous soyez rapidement entrain de trépigner et de vous demander ce que vous foutez là, et c'est normal.

N'insistez pas plus longtemps que cela vous est confortable, et vous verrez que petit à petit, si vous continuez d'autoriser ces "temps" à faire partie de votre quotidien, ils vous seront de plus en plus confortables, et vous perdrez toute notion de temps qui passe. Vous serez peut-être même amené à mettre une alarme pour ne pas louper un rdv ! 

 

Progressivement, intégrez ces moments de "détachement" des pensées à des activités manuelles ou physiques, telles que faire la vaisselle, marcher, peut importe, une activité qui ne nécessite pas une attention particulière et concentrée. (Pour moi c'est le tricot par exemple !), et vous verrez que même sans être impliqué  dans la pensée, les mouvements continuent de se faire comme il le doivent. Tout semble se faire, sans personne pour avoir l'impression de les faire.

 

Laisser le mental à ses occupations sans lui porter attention, c'est un peu comme demander à une main serrée en poing depuis trop longtemps de s'ouvrir. Cela doit se faire graduellement, sans forcer, le temps que les doigts se détendent tranquillement et lâchent progressivement les habitudes "d'être tendues" ou crispées. En fin de compte je pourrais dire qu'un "temps pour Soi, c'est un peu comme une séance de massage chez un kiné, sauf qu'au lieu de masser le corps physique, c'est le corps "esprit" qui est massé.

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Main qui tend la main

En réalité, l'état recherché en méditant est notre état naturel, c'est à dire la détente elle-même. Je dirais même mieux, c'est l'état d'être qui ne connait pas la "tension". A travers la méditation, il n'y a rien de nouveau à apprendre, il s'agit surtout d'un outil pour "désapprendre". Il s'agit donc de laisser les pensées émerger, les laisser raconter ce qu'elles ont envie de raconter, sans y prêter attention. Elles vont peut-être faire un petit caprice dans les premiers temps, vexées de ne pas avoir toute l'attention sur elles, elles vont peut-être hausser le ton, mais rassurez-vous, ce ne sera que passager si vous ne "cédez" pas !

Au départ il est quasi-impossible de ne pas porter attention au flux des pensées, surtout si l'agitation mentale est forte. Si tel est le cas, plutôt que de vous décourager (car je le rappelle il n'y a RIEN à réussir ou à râter), amusez vous à les observer de manière "globale", c'est à dire ne pas vous intéresser à leur contenu, mais juste constater à quel point ce brouhaha n'a pas de sens. Vous pourrez vite constater que plusieurs pensées qui se succèdent et/ou s'entremêlent peuvent se contredire, ou qu'elles n'ont pas de lien direct entre elles. Elles passent du coq à l'âne, ça parle de sujets opposés, ça parle de choses passées et d'un soi-disant futur, certaines ne forment même pas de phrases complètes et ne racontent rien de particulier, parfois il s'agit juste d'un mot, ou d'un chiffre isolé entre deux histoires, pour les plus sensitifs elles seront peut-être accompagnées d'odeurs ou de goûts, de musique, bref, au final c'est un peu comme si vous entendiez les pensées de vos voisins et de la ville toute entière ! Si à tout ce "joyeux bordel" on ajoute les sensations ressenties dans le corps, là c'est clair, y'a de quoi devenir fou ! Sauf que ça aussi c'est une pensée qui fait partie du spectacle, donc pas besoin de s'y attarder non plus. 

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Je me souviens étant jeune, j'affectionnais particulièrement une BD, car contrairement à celles que je connaissais déjà, le personnage principal se promenait d'image en image, il sortait d'une vignette, se suspendait au bord, se laissait tomber dans une autre, disparaissait entre deux, bref, il était "dans" et "en dehors" de l'histoire. 

Et bien je pourrais dire à travers cette métaphore, que ce qui est recherché par les "méditants pratiquants", se trouve dans cet espace entre deux cases de pensée, le "vide" entre deux diapos du film, entre deux vignettes de la "BD en 3D". Ce n'est bien-sur pas un "endroit" où se rendre, même intérieurement, car le "méditant" fait partie de la BD...

Ce "vide" en question, le mental fera tout pour ne pas s'y laisser aller, d'ailleurs il ne peut pas "y aller" car c'est justement là où il n'est pas, et pour lui, ce vide est synonyme de "mort". Sauf que ce qui meurt est une pensée dans ce cas. C'est donc une  croyance, une pensée prise pour vraie, celle qui permet "la grande illusion". Une croyance n'est jamais seule, elle est en général traduite par des ressentis, des sensations physiques, et c'est ce qui rend le contenu de cette pensée plus vraie que nature.  Mais à bien y regarder, si nous étions la pensée, nous disparaîtrions à chaque fois qu'une pensée disparaît, ce qui n'est apparemment pas le cas ! 

Mon invitation pour celui qui se sent appelé à Cela, est juste de tourner l'attention sur ce soi-disant "vide", plutôt que sur le flux des pensées, et C'EST TOUT. Sans chercher à aller plus loin, juste déposer l'attention sur ce "rien" qui n'est pas quelque chose de vide, ce n'est pas descriptible. Ce n'est pas une pratique ou un mode de vie à adopter, c'est juste le dernier outil qui peut servir à ne plus en avoir besoin. Paradoxe !

Se servir de cet outil, ne serait-ce que 5 minutes par jour ou par semaine peut suffire, la régularité fera non seulement que ces temps pour Soi deviendront "agréables", mais cela sera progressivement ressenti comme étant nécessaire, voir "vital", cela deviendra une habitude comme celle de se brosser les dents le matin. Au fur et à mesure que l'on pratique le "temps pour Soi", on finit par ne plus se souvenir de notre état "d'avant", jusqu'à se demander au final à quoi peut bien servir ce drôle d'outil désormais ! Ce qui peut être constaté, c'est une meilleure perception des choses et une meilleure compréhension, lucidité et clarté sont ressenties et cela permet d'aborder le mouvement de la vie plus sereinement. Cela peut avoir un impact sur la perception de l'existence, et donc le bénéfice secondaire peut aussi être une amélioration de la santé, un regain d'énergie, un sommeil plus récupérateur et  un allant naturel à agir pour créer et mettre en place des projets qui nous tiennent à cœur par exemple, sans être impliqué dans les émotions passagères.

Je vous souhaite de jolis "temps pour Soi", et rappelez-vous,

"Ce que je Fais pour Moi, je le fais pour Chaque-Un".

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